Programme VIK-e
Lancé en septembre 2016, le projet VIK-e est porté par l’association de l’APPEL, l’IHOP du centre Léon Bérard, le laboratoire Bristol-Myers Squibb et la société Awabot. Il permet aux enfants hospitalisés en chambres stériles de se connecter à leur domicile pour garder le lien avec leur famille et également de participer à des événements pour sortir de l’isolement. Depuis le lancement du projet, ce sont 37 familles qui ont pu bénéficier d’un robot issu d’une flotte de 12 appareils. L’idée de ce projet, selon le Dr Perrine Marec-Bérard qui chapeaute le dispositif, est « née avant tout des enfants qui avaient été très enthousiastes lors du test de ces robots il y a quelques années déjà lors de grands événements », tout particulièrement sportifs, pour lesquels Awabot assurait déjà la mise en oeuvre des robots de téléprésence et la connexion des enfants.
Awabot se charge des déploiements techniques au sein des foyers des familles, de la formation des utilisateurs et assure le support et la maintenance du matériel.
VIK-e, pour Victory in Innovation for Kids – electronic, fait l’objet d’une recherche en sciences humaines et sociales qui vise à vérifier que la mise à disposition des robots de téléprésence limite l’isolement des enfants et jeunes hospitalisés, les aide à maintenir le lien affectif avec leurs proches et facilite le retour à domicile en atténuant l’effet de rupture provoqué par l’hospitalisation.
Maintenir le lien avec leurs frères et sœurs, continuer à se chamailler, jouer avec eux, conserver leur rôle au sein de la famille dont ils peuvent se sentir exclus lors de leur hospitalisation, tels sont les principaux points forts décrits par les jeunes patients. Pour leurs parents, les mêmes avantages sont évoqués et ils estiment en outre que cette technologie peut améliorer l’état psychologique de leur enfant. Les soignants notent que « l’enfant peut « être content de leur présenter son environnement », sa maison, ses frères et sœurs. L’importance du lien avec la fratrie est très souvent mentionnée, avec l’idée que les patients peuvent par l’intermédiaire du robot « reprendre leur rôle à la maison ».